Passer au contenu

/ Prix et distinctions

Je donne

Rechercher

René Doyon

9 novembre 2017 - Des professeurs de l’Université de Montréal s’illustrent au gala de l’Acfas

Plusieurs professeurs de l'Université de Montréal ont été récompensés pour leurs contributions à la recherche lors du gala de l’Acfas.

À l’occasion de son 73e gala, tenu le 8 novembre, l’Association francophone pour le savoir-Acfas a récompensé les contributions exceptionnelles à la recherche scientifique des professeurs Marc Amyot, René Doyon, Michel Janosz, Ginette Michaud et Louise Potvin.

René Doyon 
Prix Urgel-Archambault, qui récompense des travaux en sciences physiques, mathématiques, informatique et génie.

L’astrophysicien René Doyon est professeur au Département de physique de l’UdeM et directeur de l'Observatoire du Mont-Mégantic et de l’Institut de recherche sur les exoplanètes. Ses travaux ont pour objet l’élaboration d’instruments astronomiques d’avant-garde pour divers observatoires, au sol et dans l’espace. Il participe aussi à divers programmes d’observation ciblant la recherche et la caractérisation des naines brunes, d’exoplanètes et d’étoiles jeunes de faible masse.

Avec ses collègues et grâce aux télescopes Gemini et Keck situés à Hawaii, M. Doyon a découvert en 2008 trois exoplanètes, soit des planètes qui tournent autour d’une étoile autre que le Soleil. Il est aujourd’hui très engagé dans la mise au point du futur télescope spatial James-Webb, le plus complexe et le plus puissant jamais construit, dont le lancement est prévu pour le printemps 2019.

7 mai 2018 - André Gaudreault et René Doyon sont lauréats du programme Killam

Le prestigieux programme Killam récompense deux professeurs de l’Université de Montréal dont la carrière et les réalisations ont eu des retombées au Canada et ailleurs dans le monde.

Le Conseil des arts du Canada a annoncé aujourd’hui les noms des lauréats des prix et des bourses de recherche Killam pour l’année 2018. Le prix Killam en sciences humaines a été décerné à André Gaudreault, du Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques. René Doyon, du Département de physique, a remporté l’une des six bourses Killam. Ce prestigieux programme récompense les scientifiques, les auteurs, les médecins et les chercheurs qui ont consacré leur carrière à éclairer les enjeux qui nous touchent. Ils innovent et ils mènent la prochaine génération d’esprits brillants vers un avenir meilleur.

«Cette année, les lauréats exceptionnels des prix et bourses Killam démontrent que le travail acharné permet de faire des découvertes révolutionnaires qui non seulement approfondissent nos connaissances collectives, mais aussi améliorent la qualité de vie de tout un chacun», a souligné Simon Brault, directeur et chef de la direction du Conseil des arts du Canada.

Pour René Doyon, une des bourses de recherche Killam

L’astrophysicien René Doyon est professeur au Département de physique de l’UdeM et directeur de l'Observatoire du Mont-Mégantic. Expert en astronomie infrarouge, il mène des travaux qui ont pour objet l’élaboration d’instruments astronomiques d’avant-garde pour divers télescopes, au sol et dans l’espace, qui permettent la recherche et la caractérisation d’exoplanètes, de naines brunes et d’étoiles jeunes.

M. Doyon fait partie de l’équipe qui a pris en 2008 la première image d’un système exoplanétaire, soit des planètes en orbite autour d’une autre étoile que le Soleil, grâce aux télescopes Gemini et Keck. Il a fondé en 2014 l’Institut de recherche sur les exoplanètes, qui réunit une quarantaine d’astrophysiciens (professeurs, chercheurs et étudiants). Le professeur Doyon et son équipe jouent un rôle de leadership dans divers projets d’envergure internationale liés à la détection et à la caractérisation d’exoplanètes. Leur objectif: déceler les planètes habitables les plus proches afin d’arriver à en déterminer la composition et, ultimement, à découvrir des signes de vie sur celles-ci.

René Doyon est notamment le chercheur responsable de NIRISS, l’instrument canadien qui se trouvera à bord du futur télescope spatial James Webb, le plus complexe et le plus puissant télescope spatial jamais construit. Il participe aussi à l’élaboration de SPIRou et de NIRPS, deux instruments de haute précision qui seront utilisés respectivement au télescope Canada-France-Hawaii à Hawaii et au télescope de 3,6 m de La Silla, au Chili. Ces instruments permettront d’entreprendre des relevés afin de repérer les planètes habitables les plus près et aussi de déterminer la masse de plusieurs centaines de planètes qui seront découvertes avec le télescope spatial TESS de la NASA, lancé récemment. Ces planètes, rocheuses et à une distance de leur étoile qui leur permet d’être tempérées, seront d’excellentes cibles pour NIRISS, qui rendra possible l'étude plus en détail de la composition de leurs atmosphères.

Avec les premières lumières de SPIRou cet été, celles de NIRPS en 2019 et le lancement du télescope James Webb au printemps 2020, M. Doyon sera particulièrement occupé dans les prochaines années! C’est pourquoi la bourse Killam, qui lui permet d’être dégagé de ses responsabilités d’enseignement et administratives, est particulièrement bienvenue.

À propos des prix et des bourses de recherche Killam

Les prix Killam saluent la contribution et les travaux de recherche incomparables de chercheurs, scientifiques, médecins et universitaires canadiens au sein d’entreprises privées, d’organismes gouvernementaux ou d’universités. Les lauréats de cette année forment un groupe hétéroclite d’innovateurs ayant consacré leur vie à la recherche pour améliorer la qualité de vie dans le monde. Chaque gagnant recevra un prix de 100 000 $.

Le programme Killam comprend aussi des bourses de recherche qui ont pour objet d'aider des chercheurs de talent à mener des projets de recherche de grande envergure et d'intérêt général dans les disciplines des sciences humaines, des sciences sociales, des sciences naturelles, des sciences de la santé et du génie. Les bourses de recherche, d’une valeur de 70 000 $ par an, permettent aux boursiers de se libérer de certaines tâches pendant deux ans.

Lire la section sur André Gaudreault