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André Gaudreault

30 octobre 2017 - Abondante récolte de Prix du Québec pour l’Université de Montréal

Yoshua Bengio, Michel Bouvier, André Gaudreault, Richard E. Tremblay et Christophe Guy obtiennent un des Prix du Québec, volet scientifique.

Cinq membres de l’Université de Montréal remportent un Prix du Québec 2017, la plus haute distinction accordée par le gouvernement du Québec pour souligner une carrière et une contribution exceptionnelles dans les domaines culturel et scientifique.

«Je félicite nos lauréats pour ces récompenses qui célèbrent des carrières remarquables en sciences, en sciences sociales et en génie, a déclaré le recteur, Guy Breton. Chacun à sa façon a repoussé les frontières de la connaissance, au bénéfice de la société québécoise. Nous sommes honorés de compter ces chercheurs au sein de la communauté de l’Université de Montréal.»

Le prix Léon-Gérin (sciences humaines et sociales) est remis à André Gaudreault, professeur au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques. M. Gaudreault se passionne pour l’histoire du cinéma depuis l’invention même du procédé, vers 1895. Il s’intéresse aux mutations du cinéma sous l’effet des innovations technologiques et aux rapports que le cinéma entretient, hier comme aujourd'hui, avec d'autres séries et pratiques culturelles. Le professeur Gaudreault a fondé en 1992 le Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des institutions cinématographique et scénique, qu’il dirige depuis. Il est également à l’origine de la création, en 2007 à l’UdeM, du premier doctorat en études cinématographiques offert au Canada.

7 mai 2018- André Gaudreault et René Doyon sont lauréats du programme Killam

Le prestigieux programme Killam récompense deux professeurs de l’Université de Montréal dont la carrière et les réalisations ont eu des retombées au Canada et ailleurs dans le monde.

Le Conseil des arts du Canada a annoncé aujourd’hui les noms des lauréats des prix et des bourses de recherche Killam pour l’année 2018. Le prix Killam en sciences humaines a été décerné à André Gaudreault, du Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques. René Doyon, du Département de physique, a remporté l’une des six bourses Killam. Ce prestigieux programme récompense les scientifiques, les auteurs, les médecins et les chercheurs qui ont consacré leur carrière à éclairer les enjeux qui nous touchent. Ils innovent et ils mènent la prochaine génération d’esprits brillants vers un avenir meilleur.

«Cette année, les lauréats exceptionnels des prix et bourses Killam démontrent que le travail acharné permet de faire des découvertes révolutionnaires qui non seulement approfondissent nos connaissances collectives, mais aussi améliorent la qualité de vie de tout un chacun», a souligné Simon Brault, directeur et chef de la direction du Conseil des arts du Canada.

André Gaudreault remporte le prix Killam en sciences humaines…

Professeur au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques, André Gaudreault est la figure marquante des études cinématographiques au Canada et à l’étranger. Historien reconnu du cinéma des premiers temps et pionnier de la narratologie filmique, M. Gaudreault s’intéresse dans ses recherches actuelles à l’avènement du montage, au phénomène de la retransmission d’opéras dans les salles de cinéma, aux innovations technologiques envisagées dans une perspective «archéologique» et à l’influence du numérique sur l’univers médiatique.

Le professeur Gaudreault a fondé et dirige depuis 1992 le Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des institutions cinématographique et scénique, en plus d’avoir participé à la fondation du Centre de recherche en intermédialité en 1997, deux importantes structures internationales. Il a agi à titre de directeur de la revue d’études cinématographiques Cinémas de 1999 à 2016. Directeur de l’Observatoire du cinéma au Québec, qu’il a mis sur pied en 2010 avec le producteur et cinéaste Denis Héroux, André Gaudreault est également directeur de la section canadienne du partenariat international de recherche TECHNÈS, qui regroupe 18 organisations prestigieuses dont la Cinémathèque québécoise et l’Office national du film du Canada. Ce partenariat, qui s’intéresse à l’évolution des technologies du cinéma, est à l’origine de la création d’une Encyclopédie raisonnée des techniques du cinéma, qui sera une sorte de musée virtuel accessible à tous. Ce riche outil est prévu pour 2019.   

Les travaux de recherche d’André Gaudreault ont été couronnés à maintes reprises par l’obtention de bourses, de prix et de distinctions, dont la très convoitée bourse Killam en 1996, un fellowship de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation en 2013 et le prix André-Laurendeau en 2014. L’an dernier, il a reçu le prix Léon-Gérin, l’un des Prix du Québec.

André Gaudreault a notamment publié Du littéraire au filmique: système du récit (1988) et Cinéma et attraction (2008), et coécrit La fin du cinéma? Un média en crise à l’ère du numérique (avec Philippe Marion, 2013) et Le récit cinématographique: films et séries télévisées (avec François Jost, 1990 et 2017).

Avec les premières lumières de SPIRou cet été, celles de NIRPS en 2019 et le lancement du télescope James Webb au printemps 2020, M. Doyon sera particulièrement occupé dans les prochaines années! C’est pourquoi la bourse Killam, qui lui permet d’être dégagé de ses responsabilités d’enseignement et administratives, est particulièrement bienvenue.

À propos des prix et des bourses de recherche Killam

Les prix Killam saluent la contribution et les travaux de recherche incomparables de chercheurs, scientifiques, médecins et universitaires canadiens au sein d’entreprises privées, d’organismes gouvernementaux ou d’universités. Les lauréats de cette année forment un groupe hétéroclite d’innovateurs ayant consacré leur vie à la recherche pour améliorer la qualité de vie dans le monde. Chaque gagnant recevra un prix de 100 000 $.

Le programme Killam comprend aussi des bourses de recherche qui ont pour objet d'aider des chercheurs de talent à mener des projets de recherche de grande envergure et d'intérêt général dans les disciplines des sciences humaines, des sciences sociales, des sciences naturelles, des sciences de la santé et du génie. Les bourses de recherche, d’une valeur de 70 000 $ par an, permettent aux boursiers de se libérer de certaines tâches pendant deux ans.

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