Françoise Sullivan
Artiste multidisciplinaire
Artiste polyvalente à la créativité exceptionnelle, Françoise Sullivan a tout à la fois été danseuse, chorégraphe, peintre, sculptrice, photographe, artiste conceptuelle et auteure d’écrits sur l’art.
Aux côtés de Paul-Émile Borduas et de Jean Paul Riopelle, elle fait partie des membres fondateurs de l’automatisme, mouvement avant-gardiste dont elle signa en 1948 le manifeste Refus global. Y fut annexé le texte intégral de sa célèbre conférence « La danse et l’espoir », qui porte sur le potentiel émancipateur de la danse.
Dans les années 1960, elle devient sculptrice et ses œuvres sont exposées à Montréal, Ottawa, Toronto, Paris, Milan et Middelheim, en Belgique.
Au cours de la décennie suivante, la quête d’un langage nouveau la mène à explorer l’art conceptuel et performatif.
C’est dans les années 1980 que Françoise Sullivan revient définitivement à la peinture. Ses créations ont fait partie de plus d’une centaine d’expositions dans le monde entier et continuent d’être exposées. Mme Sullivan a également enseigné les arts visuels et la danse à l’Université Concordia de Montréal pendant plus de 30 ans.
Son influence sur le monde de l’art canadien a été reconnue par de nombreuses distinctions, notamment le prix Paul-Émile-Borduas, le Prix du Gouverneur général et le prix Gershon Iskowitz pour l’art canadien.
Alors qu’elle célèbre en 2023 cette année son 100e anniversaire, Françoise Sullivan est toujours active sur la scène artistique.