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Pierre Nepveu

27 juin 2018 - Des membres de l’Université de Montréal sont décorés de l’Ordre national du Québec

L’Ordre national du Québec accueille des professeurs et des diplômés de l’Université de Montréal.

Des membres de l'Université de Montréal ont été décorés de l’Ordre national du Québec le 22 juin, à l’occasion d'une cérémonie qui s’est déroulée à la salle du Conseil législatif de l'hôtel du Parlement.

L’Ordre national du Québec est la plus haute distinction décernée par l'État québécois. Les récipiendaires de l'Ordre sont des personnes qui par leurs réalisations, leurs valeurs et leurs idéaux ont marqué l’évolution et le rayonnement du Québec.

«C'est, encore une fois, un réel plaisir pour moi d'accueillir des femmes et des hommes d'exception dans les rangs de l'Ordre national du Québec, et ce, au nom du peuple québécois. Ces personnes contribuent au rayonnement du Québec tout en repoussant les limites dans leurs sphères d'activité respectives. En ce sens, elles ont le pouvoir d'inspirer toute une société», a souligné le premier ministre, Philippe Couillard.

Professeurs

Insigne d'officier

Poète, essayiste et romancier, Pierre Nepveu, nommé professeur émérite en 2011, a enseigné la littérature à l’Université de Montréal pendant plus de 30 ans. On doit à ce spécialiste de l’œuvre poétique de Gaston Miron des essais consacrés à la poésie québécoise contemporaine et la biographie Gaston Miron: la vie d’un homme (Boréal, 2011). Ses principales recherches ont aussi porté sur la littérature juive montréalaise et les littératures francophones des Amériques. Il est membre de l’Académie des lettres du Québec et de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois. Pierre Nepveu est sans doute l’un des premiers à s’être intéressé, dans la littérature canadienne de langue française, aux écritures migrantes. À travers le prisme de celles-ci et sous l’angle du pluralisme, il a contribué, par ses travaux critiques et par ses textes d’opinion, à la réflexion sur l’évolution, depuis les années 60, de l’identité québécoise.