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Sylvie Belleville

19 septembre 2019 - Trois professeurs de l’UdeM entrent à l’Académie canadienne des sciences de la santé

Sylvie Belleville.

L’Académie canadienne des sciences de la santé reconnaît les contributions exemplaires ainsi que la qualité des découvertes de Caroline Quach-Thanh, Laurent Mottron et Sylvie Belleville.

Les professeurs Caroline Quach-Thanh (microbiologie, infectiologie et immunologie), Laurent Mottron (psychiatrie et addictologie) et Sylvie Belleville (psychologie) ont été nommés membres de l’Académie canadienne des sciences de la santé, ce qui constitue l’un des plus grands honneurs scientifiques dans la communauté universitaire canadienne. La cérémonie de nomination s’est tenue le 19 septembre au château Laurier.

Les nouveaux membres de l’Académie, mis en candidature par leurs établissements et leurs pairs, sont sélectionnés en fonction de leur leadership sur la scène internationale, de leurs réalisations universitaires, de leur créativité scientifique et de leur volonté de servir la population.

Sylvie Belleville

Le travail de Sylvie Belleville porte sur les phases précoces de la maladie d’Alzheimer et vise à mieux la diagnostiquer afin de pouvoir intervenir le plus rapidement possible. Depuis plus de 25 ans, Sylvie Belleville mène des travaux en neuropsychologie du vieillissement. Elle s’intéresse particulièrement à la façon dont la mémoire se modifie avec l’âge dans la maladie d’Alzheimer et dans les troubles légers de la cognition. Avec son équipe, la professeure du Département de psychologie de l’UdeM et directrice scientifique à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal est parvenue à prédire lesquels de ses sujets de recherche atteints d’un trouble cognitif léger allaient recevoir un diagnostic clinique d’alzheimer dans les deux à quatre années suivantes. Elle a aussi révélé la présence du phénomène de la plasticité cérébrale dans les stades précoces de la maladie, qu’elle a pu amplifier en faisant appel à des interventions cognitives. Plusieurs de ses outils d’évaluation et d’intervention sont aujourd’hui utilisés dans le but d’améliorer la mémoire ou l’attention des aînés et des personnes ayant une maladie neurodégénérative.