Georges Adamczyk
École d’architecture - Faculté d’aménagement
Lorsqu’il a pris la tête de l’École d’architecture en 1999, Georges Adamczyk était déjà bien connu du corps professoral tant sa réputation dans le milieu de l’architecture et du design au Québec, au Canada et en Europe le précédait.
Sous sa gouverne, l’école a connu un renouveau pédagogique qui s’est illustré par la mise en place de deux nouveaux programmes de 1er et de 2e cycle et le recrutement des professeurs Giovanni De Paoli et Jean-Pierre Chupin, qui ont permis à la recherche architecturale à l’UdeM de prendre l’importance qu’on lui connaît aujourd’hui. C’est aussi durant son mandat que le Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle, dont l’une des premières réalisations est le Catalogue des concours canadiens, a été créé. Ces archives numériques qui documentent plus de 6 000 projets d’architecture sont uniques au Canada et constituent un atout formidable qui fait de Montréal un lieu idéal pour l’étude de l’architecture.
Sur le plan de la diffusion, il a réalisé en tant que commissaire ou conservateur plus d’une vingtaine d’expositions originales d’architecture, d’urbanisme et de design, comme Objets trouvés, mettant en valeur la firme Saucier + Perrotte architectes qui fut choisie pour représenter le Canada à la Biennale de Venise en 2004.
Pédagogue passionné, le professeur Adamczyk a formé des générations de conceptrices et concepteurs à une architecture respectueuse de son milieu.
Son expertise a en outre été sollicitée à l’occasion d’importants jurys de concours d’architecture et de design au Québec, tel que celui de l’agrandissement de la Faculté de l’aménagement. Il a aussi participé aux jurys des concours internationaux d’architecture pour le projet de la Grande Bibliothèque du Québec et pour celui de la résidence de l’Orchestre symphonique de Montréal, qu’il a présidé́. M. Adamczyk a dirigé des numéros de la revue Architecture Québec, rédigé une cinquantaine d’articles et publié deux livres, dont Maisons/Lieux = Houses/Places en 2004, considéré comme l’un des ouvrages incontournables sur l’architecture canadienne au tournant du siècle.