Thomas Bach a une relation toute particulière avec Montréal, puisqu’il a brillé aux Jeux olympiques d’été de 1976. Il faisait partie de l’équipe alors ouest-allemande d’escrime, qui a remporté la médaille d’or au fleuret. C’était le couronnement d’une carrière d’athlète d’élite qui lui a valu de nombreux titres internationaux.

Né à Würtzburg en Bavière en 1953, Thomas Bach a fait ses études en droit et en sciences politiques. Il est titulaire d’un diplôme supérieur en droit de l’Université de Würtzburg. Fondateur de sa propre étude, il a notamment représenté les intérêts de la grande multinationale du sport Adidas et du groupe technologique allemand Siemens.

Parallèlement à sa carrière d’avocat, Thomas Bach a maintenu une association étroite avec le sport d’élite allemand et international. Il a notamment participé à l’organisation de la Coupe du monde de soccer 2006 en Allemagne et de la Coupe du monde féminine de soccer 2011.

Auteur de plusieurs ouvrages sur le droit, l’économie et le sport, il a fait son entrée au Comité international olympique (CIO) en 1981, comme membre de la Commission des athlètes. Pendant les 30 ans qui ont suivi, il a été membre ou dirigeant de nombreuses commissions qui ont été à l’avant-plan de l’évolution du mouvement olympique, telles des commissions d’évaluation des Jeux, commissions juridiques, commissions de droits de diffusion et de nouveaux médias. Pilier du CIO, c’est presque naturellement qu’il a pris la présidence de l’organisation en 2013.

Thomas Bach se fait le promoteur de jeux olympiques de taille humaine, pleinement orientés vers le développement du sport amateur et enracinés dans le développement durable. Son entrée en fonction a été marquée par un virage vers une plus grande transparence du CIO.  Il a aussi donné le feu vert à la création de la Maison olympique du Canada consacrera la place de Montréal parmi les grandes villes olympiques du monde.

Allocution du recteur et de la chancelière