Danielle W. Zaïkoff
Pionnière ayant occupé des fonctions de haut niveau dans certaines des plus grandes organisations du domaine du génie
Danielle W. Zaïkoff fait déjà figure de pionnière lorsqu’elle entreprend ses études en génie et devient l’une des premières femmes diplômées de Polytechnique Montréal.
Elle entame alors sa carrière chez Hydro-Québec, où elle accède à différents postes de direction et où, faisant figure de précurseure, elle contribue à faire adopter en 1984 la féminisation des appellations de titres (directrice), d’abord à la direction Ingénierie de centrales, ensuite à la direction Construction, en enfin à la direction Réfections et modifications de centrales. Elle exerce par la suite avec brio de hautes responsabilités au sein du Réseau d’expertise E7 pour l’environnement global. Puis, cette fois sous la direction d’Électricité de France (EDF), elle représente dans les Amériques le Fonds E7 pour le développement énergétique.
En parallèle, Mme Zaïkoff s’engage à l’Ordre des ingénieurs du Québec où, en 1974, elle devient la première femme à obtenir un siège au Bureau de l’Ordre des ingénieurs du Québec, puis un second dès l’année suivante en étant élue présidente de l’Ordre. En 1978, elle devient la première femme élue à la présidence du Conseil canadien des ingénieurs, puis, dix ans plus tard, la première femme intronisée à l’Académie canadienne du génie.
Le parcours de Danielle W. Zaïkoff lui a fait occuper des sièges aux conseils d’administration de plusieurs autres organisations, dont le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et Infrastructure Québec.
Doctorat honorifique remis sur recommandation de Polytechnique Montréal.